Notre histoire

50 ans déjà ! …

    La fondation d’une paroisse est un processus qui s’échelonne sur une période de réflexion, de prières et de détermination. Notre paroisse a vu le jour grâce à des citoyens francophones, membres du Club social Ste-Madeleine qui, en juin 1966, étudient la possibilité de fonder une paroisse à Don Mills. Pour fonder notre paroisse, un conseil provisoire est formé; Jean Maurice Leblanc est alors nommé président. Après un travail ardu de recherche, de recensement, de contacts, on dénombre l’intérêt de 150 familles désireuses de fonder une paroisse à Don Mills.

     La seule paroisse d’expression française à Toronto étant la paroisse Sacré-Cœur au centre-ville, des membres du conseil provisoire, à l’œuvre depuis avril 1966, entreprennent des démarches auprès de l’Archevêché en avril 1967 en vue de fonder une paroisse à Don Mills. Le Père Benoit Jobin, alors vicaire à Sacré-Cœur, est sollicité par les membres du comité provisoire et il accepte de relever ce défi. Il en sera donc le premier curé après avoir reçu l’autorisation de Monseigneur Philip Pocock, archevêque de Toronto. Une résidence est alors choisie à la rue Roywood; c’est d’ailleurs toujours là qu’habite le curé actuel.

     Le Père Benoit Jobin, célèbre la première messe à l’école Sainte-Madeleine en mai 1967. À compter de juillet 1967, n’ayant aucun endroit officiel pour le lieu du culte, les messes sont célébrées à Parkwood United Church pendant trois ans. Le 14 juillet 1970, une synagogue est achetée au 1415 Don Mills. Une rapide remise en état de l’immeuble devant servir d’église a lieu en vue de l’inauguration officielle qui a lieu le 26 juillet 1970. L’emplacement actuel de l’église devient en 1970 le site de la nouvelle paroisse sous le vocable Saint-Louis-de-France. C’est en octobre 1970 qu’a lieu la bénédiction liturgique par Monseigneur Philip Pocock.

    Le Père Benoit Jobin, premier curé de la paroisse Saint-Louis-de-France, après avoir exercé son pastorat auprès de ses ouailles de 1967 à juin 1976, quitte la paroisse pour aller fonder une nouvelle paroisse au nord du «Grand Toronto» Il est remplacé par le Père Guy Hamel qui avait été ordonné prêtre à la Cathédrale St. Michael de Toronto en mai 1960.

    De 1972 à 1980 de nombreuses activités sociales sont organisées afin d’assainir la situation financière de la paroisse. Avant la dédicace solennelle en 1981, ces activités avaient lieu dans l’église même. La synagogue achetée en 1970 et remise sommairement en état de servir d’église à notre paroisse subit en 1980, sous la direction du Père Guy Hamel, des transformations afin de donner une image plus appropriée à un lieu sacré. La partie arrière de l’autel s’ornemente alors de colonnades et une place adéquate est créée pour abriter le sanctuaire. D’autres transformations auront lieu plusieurs années plus tard. Suite aux transformations entreprises en 1980, l’église St-Louis-de-France offre un visage plus conforme aux activités du culte. La dédicace solennelle a lieu le 6 décembre 1981. Le Père Guy Hamel célèbre la messe et Mgr Carter préside la cérémonie qui est alors retransmise sur le réseau francophone de télévision de Radio-Canada.

    À compter de 1981, l’absence d’une salle paroissiale entrave les besoins sociaux et culturels de la paroisse. Plusieurs projets sont considérés : construction d’une salle adjacente à l’église, construction d’une église avec salle paroissiale. Au début des années 80, la paroisse s’acquitte de toutes ses dettes, grâce au dévouement et à la générosité des paroissiens de la première heure. Un nouvel orgue est alors acheté.

    En mai 1985, la paroisse célèbre le jubilé des 25 ans de sacerdoce de son curé, le Père Guy Hamel. Vers la même époque le projet d’une nouvelle église avec salle communautaire refait surface.

    VINGT-CINQ ANNÉES DE VIE PAROISSIALE! En 1992, la paroisse célèbre un quart de siècle d’existence. Des pionniers nous ont quittés pour un monde meilleur; quelques-uns ont déménagé.

    En juin 1996, le père Guy Hamel quitte la paroisse après 20 ans de service. Il est remplacé par l'abbé Michel Brochu pendant deux ans. À partir de septembre 1998, Père Frank Larkin devient le quatrième curé.

     À l’assemblée annuelle de février 1999 les paroissiens approuvent le principe du projet d’agrandissement et de rénovation de l’église de l’ordre de 850 000 $. Des changements majeurs sont apportés au projet initial d’agrandissement et de rénovation de l’église et les travaux débutent en avril 2001. Un octroi de 50 000 $ de la Fondation Trillium contribue à la rénovation de la salle communautaire et de la cuisine. À la fin de l’année 2001 le projet d’agrandissement et de rénovation est terminé. Les chaises sont remplacées par des bancs. Les paroissiens peuvent alors s’enorgueillir de la concrétisation de ce projet dont les coûts furent de l’ordre de 900 000 $. La dette en question a été complètement purgée en 2007 grâce l’engagement, à la générosité et au dévouement des paroissiens. La bénédiction de la « nouvelle » église a eu lieu en juin 2007 par Mgr Richard Grecco.

    En juin 2008 père Frank Larkin quitte notre paroisse après 10 ans de dévouement pour être remplacé par le père Milad Abou Diwan. En même temps, père Jean Al Alam se joint au père Milad comme vicaire à la paroisse Saint-Louis-de-France et responsable de la mission catholique Saint-Frère-André à Aurora.

     En août 2011 père Milad Abou Diwan quitte la paroisse pour une nouvelle mission au Liban. Il est remplacé par père Ziad Maatouk.

En Septembre 2018 père Ziad Maatouk ainsi que le vicare de la paroisse père Jean Al Alam retournent au Liban pour une mission dans l'université des pères Antonins. Ils sont remplacés par père Elie Abou Assaf (administrateur) et père Philémon Selwan comme vicaire à la paroisse Saint-Louis-de-France et résponsable de la mission catholique Saint-Frère-André à Aurora. En Octobre 2020 le père Philémon a été remplacé par père Peter HAddad.